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Date de création :
24.02.2010
Dernière mise à jour :
12.04.2010

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Publié le 24/02/2010 à 17:49 par clubphotos Tags : madagasgar
Madagascar

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Page d'aide sur l'homonymie Pour les articles homonymes, voir Madagascar (homonymie).
République de Madagascar (fr)
Repoblikan'i Madagasikara (mg)
Republic of Madagascar (en)
Drapeau de Madagascar Sceau de Madagascar
(Détails) (Détails)
Devise nationale : Tanindrazana, Fahafahana, Fandrosoana
(Patrie, liberté, progrès)
carte
Langues officielles Malgache, Français, Anglais
Capitale Antananarivo
18°54'57,11" S 47°31'18,19" E
Plus grande ville Antananarivo
Forme de l’État Transitoire
 - Chef de l'État


- Premier ministre
Andry Rajoelina
(Président de la
Transition)

Albert-Camille Vital
Superficie
 - Totale
 - Eau (%)
Classé 47e
587 040 km2
0,94
Population
 - Totale (2008)
 - Densité
Classé 56e
20 042 551 hab.
30,73 hab./km2
Indépendance
 - Date
 
De la France
26 juin 1960

 

Gentilé Malgache

 

 

Monnaie Ariary (MGA)
Fuseau horaire UTC +3
Hymne national Ry Tanindrazanay malala ô
(Ô, Notre chère patrie)
Domaine internet .mg
Indicatif
téléphonique
+261

 

Madagascar (Madagasikara en malgache), ou la République de Madagascar (Repoblikan'i Madagasikara en malgache) pour les usages officiels, est un État indépendant situé dans la partie occidentale de l'océan Indien, séparé de l'Afrique par le canal du Mozambique large de 415 km. Sa capitale est Antananarivo[1] .

Durant la majeure partie du XIXe siècle, l'île est administrée par le Royaume de Madagascar que l'invasion coloniale française de 1895 abolit. Le premier Gouvernement Malgache voit le jour le 10 octobre 1958 et en 1960, Madagascar retrouve son indépendance après une lutte nationaliste incessante contre la France. Le pays est ainsi parmi les premiers qui gagnent son indépendance dans la zone de l'Océan Indien et de l'Afrique.

La langue malgache est la plus occidentale dans la branche malayo-polynésienne des langues austronésiennes ou langues nusantariennes. Plus précisément, elle se rattache aux langues du centre de l'Indonésie et des Philippines. Ses plus proches parentes sont les langues de la branche orientale du sous-groupe dit du Barito, comprenant notamment le ma'anyan, le samihim, le dusun deyah, etc. Ce qui permet de penser que son habitat d'origine est l'actuelle région de Banjarmasin d'où elle disparut il y a à peine quelques siècles, remplacée par le malais.

Sommaire [masquer]
// <![CDATA[ //<![CDATA[ if (window.showTocToggle) { var tocShowText = "afficher"; var tocHideText = "masquer"; showTocToggle(); } // ]]> Géographie [modifier]
Carte de Madagascar.
Article détaillé : Géographie de Madagascar.

Au sud de l’Équateur, dans l’océan Indien, la cinquième île du monde (587 000 km²[2]) après l'Australie, le Groenland, la Nouvelle-Guinée et Bornéo, est séparée du continent africain par le canal du Mozambique. La distance entre la façade ouest de Madagascar et les côtes du Mozambique est estimée à plus de 700 km. La Grande île, parfois appelée « l’Île rouge » en référence à la latérite qui colore ses plateaux, s’étire sur 1 580 km du nord au sud et 500 km dans le sens est-ouest. Elle a pour voisines l'archipel des Comores (300 km au nord-ouest), La Réunion (800 km à l’est), puis l'Île Maurice (à l’est) et les Seychelles (au nord-ouest). Une chaîne montagneuse parsemée de massifs coupe la Grande Île dans le sens nord-sud à une altitude moyenne de 1000 à 1 500 mètres (les Hautes Terres représentent 70% de la superficie du pays). La moitié ouest, la plus large et la plus étalée, est occupée par des plaines alluvionnaires à faible déclivité, depuis les hautes terres du centre jusqu’au canal du Mozambique, tandis qu’à l’est une étroite bande de falaises s’aplanit brusquement en une mince plaine côtière bordée par l’océan Indien. La région nord, volcanique, est isolée par le massif le plus élevé de l’île (où culmine le Tsaratanana de 2 876 m). Le "grand sud" semi-aride est partagé entre plateaux calcaire (sud-ouest), plaine sèche (pointe sud) et chaînes anosyennes (sud-est). L’Alaotra (182 km²) est le plus vaste des cinq grands lacs de Madagascar. L’originalité de Madagascar, qui a pour emblème l’arbre du voyageur (ravinala), réside dans son extrême diversité : la variété du relief et du climat a favorisé la biodiversité d’une flore et d’une faune caractérisées par un important taux d’endémisme.

Relief [modifier]

Le relief divise le pays en trois bandes, du nord au sud : une bande côtière étroite à l'est, des hauts plateaux au centre et une zone de plateaux plus bas et de plaines à l'ouest.

Les hauts plateaux centraux ont une altitude oscillant entre 800 et 1 500 m et couvrent 60 % de l'île ; ils s'élèvent brusquement lorsqu'on approche le pays par la côte est et descendent beaucoup plus doucement vers les vastes plaines de l'ouest. Les hauts plateaux comptent trois principaux massifs : au nord, le Tsaratanana qui possède le plus haut sommet de l'île (un pic volcanique de 2 876 m d'altitude), au centre l'Ankaratra et au sud l'Andringitra. La côte orientale est bordée de lagons abrités par une barrière de corail.

Climat [modifier]

Madagascar est découpée en cinq zones climatiques :

  1. Au nord et nord-ouest, la région reçoit des pluies annuelles abondantes pendant la mousson, période qui dure de décembre à avril. Le climat est de type équatorial et les températures varient de 15 à 37 °C.
  2. Sur la côte est, du nord-est au sud-est, règne un climat équatorial très humide et la côte rectiligne est exposée annuellement aux alizés et aux cyclones dévastateurs, entre les mois de janvier et mars.
  3. La grande région de l’ouest de Madagascar est moins pluvieuse que la précédente et se caractérise par des savanes. Les températures y varient de 10 à 37 °C.
  4. Au centre de l’île, les Hautes Terres se trouvent à une altitude qui varie de 1 200 à 1 500 m. Le climat peut-être assimilé à un climat de type subtropical à pluies estivales dominantes, avec des températures annuelles moyennes de l’ordre de 20 °C.
  5. L’extrême sud de la Grande Île est très sec et les pluies sont rares. L’amplitude thermique est très élevée allant de -6 °C à 40 °C. Le climat est de type subdésertique.

L’île subit l’influence des alizés et de la mousson. Il existe deux saisons : la saison des pluies (saison chaude), de novembre à avril, et la saison sèche (saison fraîche), de mai à octobre.

Géologie [modifier]

La dérive des continents montre que l’Inde, l’Australie, l’Antarctique, Madagascar, le sud de l’Afrique et de l’Amérique étaient réunies en une terre appelée Gondwana. Voici 240 millions d’années, ce continent s'est disloqué pour former les continents. Dès la période Quaternaire, Madagascar se trouvait à peu près à l'endroit où elle se situe actuellement.

Cette origine permet d’expliquer l’existence d’une faune et d’une flore communes à Madagascar et au sud des continents africain et américain, ainsi que des profils géologiques très proches. Néanmoins, l'isolement de Madagascar au cours des temps géologiques a fait évoluer la faune et la flore de façon unique. On trouve donc sur la Grande Île des espèces particulières qui n'existent nulle part ailleurs (endémiques), dont les lémuriens sont un exemple célèbre. D'un point de vue géologique, on retrouve dans la structure de la Grande Île toutes les périodes de l’histoire de la planète. Le point culminant de l’île est le Maromokotro dans le massif du Tsaratanana à 2 876 m d’altitude.

Du fait de son relief, Madagascar réunit une véritable mosaïque de paysages. L’île est faite de contrastes entre le bush du grand Sud, les forêts humides de l’est, les hauts plateaux granitiques du centre, parfois surmontés de massifs volcaniques et les savanes des collines sédimentaires de l’ouest.

L'île de Madagascar est généralement considérée comme faisant partie de l'Afrique, mais a déjà été décrite comme « le huitième continent »[3].

Milieu naturel [modifier]

La déforestation et l'érosion des sols sont deux grandes causes de dégradation environnementales
Madagascar abrite une des faunes endémiques les plus riches du monde, en voie rapide de régression
Centre malgache d'étude de la biodiversité (Bibikely Biodiverisity Institute )

Très étirée entre l'équateur et le tropique du Capricorne, Madagascar présente une palette de paysages d'une diversité prodigieuse. Récifs de corail, plages de sable fin, arbres du voyageur, allées de baobabs, jungle aquatique, savanes. La côte nord-ouest est protégée par une barrière corallienne comme un atoll. Le littoral oriental est une chaîne de falaises couronnées d'arbres géants. A l'intérieur, au nord, des cuvettes fertiles; au sud, une brousse d'épineux; au centre, des montagnes.

L'île n’abrite plus qu’une partie de sa forêt primaire, mais elle reste un des endroits les plus riches en termes de biodiversité sur la planète, avec de nombreuses espèces de faune et de flore endémiques.

En 2003, Marc Ravalomanana a annoncé qu’il triplerait la superficie des aires protégées de l’île pour atteindre six millions d’hectares. En décembre 2005, le pays a créé un million d’hectares d’aires protégées nouvelles. En 2007, plus d’un million d’hectares supplémentaires (soit un total de 3,7 millions d’hectares incluant :

  • le corridor biologique / corridor forestier « Fandriana-Vondrozo »,
  • le complexe de lacs, rivières et forêts des zones humides de Mahavavy-Kinkony (côte nord-ouest) dans le District de Mitsinjo (Sud-est) et incluant le second lac le plus grand du pays, à environ 80 km de Mahajanga. Bien qu'abritant l’industrie sucrière Sirama, ce complexe reste d'une extrême richesse en biodiversité et associe la rivière de Mahavavy, le lac Kinkony, la forêt de Tsiombikibo, la baie de Boeny Aranta et les mangroves littorales. Sur 30 espèces de poissons, cinq sont endémiques; sur 18 espèces de reptiles, 12 sont endémiques; sur 133 espèces d’oiseaux, 57 sont terrestres dont 45 endémiques et 76 sont aquatiques dont 23 sont endémiques ; quatre lémuriens, un rongeur et un carnivore bénéficient aussi de protection,
  • la forêt sèche centrale du Menabe (Sud-Ouest de l'île).

Faune, flore et biodiversité [modifier]

Articles détaillés : Flore de Madagascar et Faune de Madagascar.

Madagascar était déjà séparée du continent africain il y a 65 millions d'années, lors de la grande extinction de la fin du secondaire, et la vie y reprit donc de façon locale. L'isolement biogéographique de Madagascar et la variété des climats et reliefs y ont favorisé le développement d'une faune et d'une flore uniques au monde, en partie endémique (dont par exemple l’hapalémur gris du Lac Alaotra (Hapalemur alaotrensis), unique primate au monde à vivre dans des roseaux).

Cette biodiversité est très fragilisée par le développement de l'agriculture et par la déforestation en partie illégale. Les Malgaches pratiquent beaucoup la culture sur brûlis. La faune marine est également très riche, bien qu'encore mal connue.

L'avifaune de Madagascar comprend 294 espèces dont 107 endémiques : voir la liste des espèces d'oiseaux de Madagascar.

Les amphibiens de Madagascar comprend 247 espèces dont 245 endémiques : voir la Amphibiens de Madagascar.

Histoire [modifier]
Articles détaillés : Histoire de Madagascar et Politique de Madagascar.
Dates des migrations de l'homme moderne. Bien que déjà installé sur l'autre rive du canal du Mozambique il y a plus de 200 000 ans, l'Homme ne serait arrivé à Madagascar qu'il y a 1 500 ans.

Époque précoloniale [modifier]

Selon la légende populaire, les premiers occupants étaient les Vazimba[4] : furtifs, agiles et trapus. Les Vazimba furent ensuite combattus par des vagues plus récentes d'Indonésiens et de Malayo-polynésiens (venues de Bornéo, des Philippines et d'Indonésie, et à la fin de l'île du Tonga[5].

Des études récentes affirment même actuellement que le peuple malgache est originaire de l'Indonésie et d'Afrique[6]. Ce sont eux qui sont à l'origine de la langue malgache actuelle ainsi que du fond culturel malgache[7]. La langue malgache fait partie du rameau "barito" de la branche malayo-polynésienne des langues austronésiennes. Elle montre une influence importantes des langues malaise et javanaise. Les populations de Bornéo ne sont pas traditionnellement des marins, alors que les Javanais et les Malais le sont. Certains chercheurs avancent donc l'hypothèse que les Malgaches auraient été amenés dans l'île par des Malais[8].

Rafandrana, un des ancêtres de la dynastie royale Hova, par exemple, est connu pour avoir été un Vazimba (Callet, 1908). Les deux reines Hova fondatrices de la royauté Merina, Rafohy et Rangita, étaient Vazimba. Ces princes Vazimba chez les Hova des hauts plateaux avaient pour coutume de placer les corps de leurs défunts dans des pirogues en argent et de les enfouir dans des lacs artificiels. Les Vazimba mêlés à différents degrés avec des Bantous selon les régions furent les seuls habitants de l'île avant l'ère chrétienne. Les habitants de l'île faisaient dès lors du commerce avec les Arabes, qui, pendant le moyen-âge, commençaient également à s'implanter petit à petit sur l'île[9]. Des Persans atteignirent Madagascar avant les années 1200 comme en atteste le cimetière iranien de Vohémar (C. Montaud, ouvrage en cours de publication). Puis, à partir de 1200, Madagascar connaît d'autres vagues d'immigrations, autant néo-austronésiennes (malaises, javanaises, célèbienne) qu'indiennes, arabes ou européennes.

Époque coloniale [modifier]

De Louis XIV à la Révolution française, l'administration coloniale malgache dépend très indirectement des rois de France. L'évangélisation est assurée tout d'abord par les Anglais protestants, premiers occupants, puis par les Français, catholiques.

Ce n'est véritablement qu'au XIXe siècle, lors du partage de l'Afrique par les Européens à la conférence de Berlin (1884-1885), que sonne le glas de l'expansion et de l'indépendance du Royaume de Madagascar. Les politiciens malgaches jouaient jusqu'alors sur les rivalités des puissances occidentales pour conserver leur souveraineté. Le traité de Berlin attribue l'île à la France (sa seule position stratégique face aux Anglais, dans l'Océan Indien). La France signe alors un traité avec le Royaume de Madagascar qui repose sur l'ambiguïté de la langue malgache et qui ne donne théoriquement aucun droit à la République Française sur le Royaume de Madagascar. Mais, au fil des incidents diplomatiques, la France mène une politique de plus en plus agressive[10] , puis entreprend la conquête de l'île.

La conquête française [modifier]

La conquête de l'île par la France se déroule sans difficultés et presque sans combat. Le premier ministre malgache de l'époque avait vainement tenté de préparer la guerre, ou plutôt la défense, en cherchant un instructeur européen pour former une nouvelle armée professionnelle. Mais, en 1896, au début du conflit, le chef du gouvernement malgache ne se fait pas d'illusions sur l'issue des combats face à une armée occidentale, qu'il suppose moderne et entraînée. En fait, il comptait davantage sur l'insurrection populaire.

Le débarquement se fait sans encombre. Le Premier ministre envoie alors dans des forts militaires les 60 000 hommes de l'armée de réserve malgache, encadrés par des officiers, seuls professionnels de cette armée. Les nombreuses désertions affaiblissent l'armée malgache. De son côté, le gouvernement français envoie une armée de conscrits mal préparés qui progresse très lentement, la maladie faisant des ravages. On parle de 30% de pertes liées aux maladies tropicales.

Finalement, au premier coup de canon sur la capitale Antananarivo, la reine Ranavalona III fait hisser le drapeau blanc.

Les débuts de l'administration française [modifier]

La fin de l'Indépendance est suivie de dix ans de guerre civile larvée.

Le maréchal Joseph Galliéni, à l'époque gouverneur général de Madagascar (1896-1905), contribue à pacifier l'île. Il confie aux Merinas les postes les plus importants des services publics, s'appuyant en particulier sur la caste des Andrianas, les nobles, et celle des Hovas, les bourgeois, qui, pendant des lustres, avaient dominé le pays en créant un État qui avait acquis une inconstestable notoriéte.

Selon ce dernier, l'action militaire devait être accompagnée d'une aide aux peuples colonisés dans différents domaines, comme l'administration, l'économie et l'enseignement. Elle nécessitait un contact permanent avec les habitants ainsi qu'une parfaite connaissance du pays et de ses langues. Sous l'impulsion de Galliéni, de nombreuses infrastructures sont mises en place (chemin de fer[11], Institut Pasteur, écoles, etc.).

Pendant la colonisation française, un enrichissement de la population malgache est constaté, reflété à travers un achat croissant de tissus[12]. En 1907, pour la première fois, les exportations sont supérieures aux importations[12].

L'indépendance et l'expérience socialiste [modifier]

Pendant la Seconde Guerre mondiale, l'Empire britannique prend possession de l'île de Madagascar pendant l'opération Ironclad, avant de la remettre aux Français libres en décembre 1942.

En mars 1947, l'Insurrection malgache éclate, qui entraîne une répression sanglante par l'armée française ayant fait plusieurs dizaines de milliers de morts, les chiffres oscillant, selon les sources, entre une dizaine de milliers et 89 000 d'après Jacques Tronchon[13]. Cependant, c'est la presse française qui avança souvent le chiffre de quatre-vingt mille morts. Jean Frémigacci, maître de conférence à Paris I et Madame Rabearimanana, professeur à l’Université de Tananarive montre qu'il y eut :

Cent quarante (140) Français et deux mille (2000) Malgaches tués par les insurgés ; Entre mille (1000) et deux mille (2000) Malgaches tués par les autodéfenses européennes ; Enfin, entre cinq mille (5000) et six mille (6000) insurgés malgaches tués par l'armée française.

Territoire d'outre-mer de 1946 à 1958, Madagascar obtient un premier niveau d'autonomie le 10 octobre 1958, en tant que République Malagasy au sein de la Communauté française. Puis elle accède à l'indépendance le 26 juin 1960.

Le 14 octobre 1960, Philibert Tsiranana est élu premier président de la République autonome malgache. La première République de Madagascar reste très étroitement liée à la France par les accords de coopération. Le président Tsiranana, critiqué par la population pour son soutien aux intérêts français, fait face à une contestation grandissante (en particulier la grève des étudiants menée de la capitale vers les provinces) et quitte le pouvoir en 1972.

Il donne les pleins pouvoirs au général Gabriel Ramanantsoa qui décide d'organiser un référendum afin d'officialiser son pouvoir pour une période transitoire. Le référendum l'ayant plébiscité, il crée un gouvernement d'union nationale, qu'il dirige jusqu'en 1975, avant de passer le flambeau au populaire colonel de gendarmerie Richard Ratsimandrava. Ce dernier est assassiné au bout d'une semaine, le 11 février 1975 à 20 heures. Après l'assassinat du général Ratsimandrava, Madagascar a été dirigé par un Comité national de direction militaire présidé par le général Andriamahazo.

Le 14 juin 1975, Didier Ratsiraka est nommé chef de l'État et du gouvernement. Le Comité national de direction militaire est alors remplacé par un Comité national de la révolution. Le 21 décembre 1975, les Malgaches ont approuvé par vote référendaire la Charte de la Révolution socialiste et la nouvelle Constitution instituant la Deuxième République avec Didier Ratsiraka comme président. Le 30 décembre 1975, le capitaine de frégate Didier Ratsiraka proclama la République démocratique de Madagascar. En mars 1976, il créa le parti Avant-Garde de la Révolution malgache (AREMA). Par la suite, il entreprend de s'aligner sur la position du bloc soviétique, tout en étant l'un des militants actifs du non-alignement. En 1976, le gouvernement termine l’expulsion de l'armée française et ferme les ambassades et consulats. Ratsiraka instaure le franc malgache (FMG) et délaisse le Franc CFA. L'État contrôle tous les échanges avec l'extérieur. Vers la fin des années 1980, après plus de 10 ans d'expérience socialiste, il est contraint d'engager le pays sur la voie d'un libéralisme prudent.

L'après-socialisme et la Troisième République

:: Les commentaires des internautes ::

elisa18 le 24/02/2010
Bonsoir merci pour ton petit passage,ton blog est tout récent alors soit le ou la bienvenue sur center longue vie à ton blog,très jolie île Madagascar mon rêve mon mari est né la bas,passe une bonne soirée amitié elisa
http://elisa18.centerblog.net